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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

jeudi 24 septembre 2009


LUPERON, Republique Dominicaine, Mardi le 19 Fevrier, 2008
(English texte follows french)


Samana n’est pas un endroit ou les bateaux, en général, demeurent longtemps. L’ancrage est rouleur, donc pas très reposante, il n’y a pas d’accès facile pour les annexes, les guides nous avisent que le risque de se faire voler nos gonflables et le moteur hors bord est élevé et recommandent de prendre nos précautions. Donc, après quelques bonnes nuits de sommeil j’étais près a partir et j’ai quitte l’ancrage Lundi le 10 Février a 10 :00hrs du matin en direction de Luperon.


Le trajet complet de 130 mn s’est effectue a la voile/moteur car le vent était relativement léger variant de 9 a 12 nœuds pendant le jour et a diminue la nuit a cause de l’effet de sol. Je n’ai pas réellement apprécie cette traversée. Le moteur fini par être bruyant, la vague arrière fait rouler le bateau et la pression sur les voiles n’est pas assez forte pour le stabilise. Si j’avais eu des vents entre 15 et 20 nœuds, ma vitesse aurait été plus élevée, je n’aurais pas entendu le moteur toute la nuit et le mouvement du bateau aurait été beaucoup plus stable, donc beaucoup plus confortable.


A 7:45 Lundi matin, j’étais en approche de l’entrée de la baie de Luperon. Le trajet en jambe de chien est très difficile car il y a des récifs, des hauts fonds et il est mal balisé. Les bouees manquent souvent, donc on ne peut même pas se fier sur elles. Apres 24 hrs sans sommeil il est aussi plus facile de faire une erreur. Mais j’étais très confortable a faire ce trajet car j’avais eu la brillante idée de laisser une trace en mémoire dans mon traceur de carte quand j’avais quitte l’endroit l’année dernière. La précision de mon GPS était de 11 pieds, ce qui était acceptable dans cette situation. J’ai donc réduit la vitesse au minimum (ralenti) et j’ai suivit ma trace tout en examinant attentivement les alentours du bateau et le profondimetre. Le jour étant levé, la visibilité était très bonne et je me suis rapidement retrouve en sécurité dans la grande baie et ma pression artérielle est retournée à la normale. J’ai jeté l’ancre et suis allé me repose en attendant la visite du Commandant du Port.


Comme a 2 :00 de l’après-midi je n’avais toujours pas vu le Commandant, j’ai décide d’aller a terre lui rendre visite. Il était très surpris d’apprendre que j’étais arrive au petit matin. Il ne m’avait tout simplement pas remarque quand il a fait sa tournée. Je suis ensuite allé faire une visite de courtoisie au bureau des Douanes et Immigration pour les rassurer que j’aie bien suivi toutes les procédures a Samana, reçus à l’appui.


Il y a 50 a 60 bateau dans la baie de Luperon dont plusieurs du Canada et du Québec. Il y a aussi plusieurs bateaux que je connais. Certains que nous avons rencontres en route, d’autre qui étaient ici l’an dernier lorsque nous y sommes restes pendant un mois et qui ne sont jamais repartis.


Un groupe de bateaux du Québec (vous en reconnaîtrez certains sur la photo) ont organise un BBQ au Club de Yacht Vendredi le 15 et m’ont invite a les joindre. Ce fut une soirée très plaisante ou les conversations sont allées bon train. J’ai aussi rejoint ici le bateau Eaudree que nous avons rencontre maintes fois en Annapolis et Grenade et que vous retrouverez a l’occasion dans notre blog et l’album de photos. Comme ils attendent aussi une fenêtre pour se rendre aux Bahamas, nous partirons probablement ensembles. En attendant, Josée me gâte de temps en temps avec de bons petits plats.


Marielle va beaucoup mieux, comme prévu. Apres avoir attendu la livraison de sa voiture neuve et des conditions de météo favorables elle s’est empressée de prendre la route pour Halifax. Elle avait bien hâte de revoir notre petite fille Keisha. Elle planifie revenir au bateau dans les Bahamas ou en Floride vers le milieu de Mars.


Je pense avoir une fenêtre météo pour partir Dimanche le 24. Mon plan est de faire un arrêt à Mayaguana pour me reposer une nuit et de me rendre ensuite à Georgetown aux Bahamas. La première partie du trajet, Luperon à Mayaguana est de 180 mn et devrait prendre environ 30hrs et la deuxième, Mayaguana à Georgetown est de 184 mn et devrait prendre environ 33.0 hrs. Il y a par contre beaucoup d’endroits pour arrêter en route si je deviens trop fatigue ou si des problèmes se développent.


ENGLISH
LUPERON, Dominican Republic, Tuesday, February 19th, 2008
Generally speaking, boats don’t stay long in Samana. There is a constant swell in the anchorage, there is no dingy dock and the access is difficult and the guide books report theft problems with the outboard motors and recommend taking special precautions. So, after a couple of good night sleep I was ready to leave and I weighted the anchor on Monday February the 10 th heading for Luperon.


The winds being light between 9 and 12 kts during the day and even lower at night because of the shore effect, I ended up motor/sailing the whole 130 nm distance. I did not particularly appreciate that leg. The engine noise is constant and there is not enough wind pressure on the sails to prevent the boat from rolling in the rear quarter waves. With higher winds between 15 and 20 kts, the boat speed would have been higher and the motion much more comfortable.


At 7:45 Monday morning I was at the entrance of the bay of Luperon. It is a difficult dog leg approach with reefs and shoals which is not properly marked. Buoys are often missing so you can’t really count on them. It is also easy to make a mistake if one hasn’t slept for 24 hrs. I was however quite comfortable with the approach because I had the clever idea to save my track in the chart plotter’s memory when I left last year. The GPS precision showed 11 feet which was very acceptable in that situation. I then reduce my engine rpm to idle speed and followed the saved track while keeping and eye on the depth sounder and the boat’s immediate surrounding. The sun was up so I had good visibility and it didn’t take too long before I was safe in the bay and my blood pressure returned to normal. I dropped the anchor and took a rest while waiting for the Port Commandant’s visit.


At 2:00pm I hadn’t seen the Commandant yet so I decided to pay him a visit. He seemed very surprised when I told him I had arrived early in the morning. He simply missed me when he toured the harbor in the morning. Afterward, I also paid a courtesy visit to Customs and Immigration to reassure them that I had followed the proper procedures when I cleared in with Samana authorities and show them my numerous receipts.


There must be between 50 and 60 boats in the bay in Luperon many of which come from Canada and the Province of Quebec. I recognized many boats I had seen before. Some we had met along the way and others that where here last year and never left.


A group of boats from Quebec organized a BBQ at the Yacht club Friday the 15 th and invited me to join them. It was a very nice get together and I enjoyed many good conversations. Eaudree, a Beneteau with a young family that we have met many times along the way between Annapolis and Grenada is also here heading in the same direction I am and waiting, like me, for the next weather window so we will probably leave together. In the mean time, Josee spoils me with good meals and desserts.


As predicted by the doctor, Marielle’s condition has improved a lot since she returned home. She waited for her new car to get ready and as soon as the weather conditions were good she hurried up to Halifax. She was really looking forward to be with our grand daughter Keisha after 6 months away. If everything goes well, she might join me back in the Bahamas mid March or Florida a bit later.


It looks like we will have a good weather window from next Sunday the 24 th . My plan is to make one night stop in Mayaguana to rest and continue on to Georgetown in the Bahamas. Luperon to Mayaguana, the first leg, is about 180nm and should take around 33.0hrs. The second one, Mayaguane to Georgetown is 184nm and should take about the same time. There is, however many places to stop on the way if I get too tired or have any problems.