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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

mercredi 23 septembre 2009


POINTE A PITRE, Guadeloupe, Dimanche le 6 janvier, 2008
(English text follows French)


Nous avons passé une période des fêtes bien tranquille. Il est bien difficile de se mettre dans l’ambiance quand la température se tient aux alentours de 30° C. Il y a bien la musique de Noël et les décorations dans les magasins mais, sans la neige, il manque le plus important et notre cerveau refuse de s’engager dans nos souvenirs d’enfance. Nous avons quand même savouré un bon souper à la dinde le jour de Noël chez nos amis Lorrie et Stephen du bateau Droukit Cronie, un Niagara 35. C’était à notre tour de les recevoir au Jour de l’an. Marielle aurait bien aimé faire des tourtières pour le souper du Jour de l’an mais, à mon grand désarroi, elle n’a pu trouver la viande nécessaire et a dû abandonner l’idée.


Entre Noël et le Jour de L’an, j’ai appris à mieux connaître le système électrique de mon bateau, une décision qui a été grandement motivée par un arrêt de fonctionnement soudain de toutes les lumières intérieures du côté bâbord. La tâche n’a pas été facile du fait que je n’ai pas de diagramme électrique et que le constructeur s’est appliqué à rendre le câblage vraiment inaccessible. J’ai passé l’avant-midi à explorer le filage avec un miroir et une lampe de poche afin de dessiner le circuit électrique et effectuer les vérifications d’usage qui m’ont finalement dirigé vers un fils bien caché à l’avant du bateau. Sans doute endommagé par la vibration, la corrosion l’avait complètement sectionné. Temps total requis pour trouver la cause du problème, 5 heures et temps total requis pour effectuer la réparation, 5 minutes. Après avoir pris une douche, j’ai savouré ma victoire en buvant une bonne bière froide. Vie simple, petits problèmes, grande satisfaction…


Les gurus de la météo nous promettant 4 jours de temps favorable nous sommes partis en direction de Fort de France mercredi le 2 janvier. Le trajet n’étant que de 21 milles nautiques, nous sommés arrives à Anse Mitan au début de l’après-midi et nous avons eu le temps d’aller visiter la petite ville qui est très belle d’ailleurs. De retour au bateau, je découvre que le guindeau ne fonctionne plus. Un autre problème électrique, mais cette fois-ci, c’est beaucoup plus simple car je l’ai installé moi même et tous les contacts sont facilement accessibles. De plus, j’avais eu le même problème le printemps dernier et je savais où aller. Ça aurait toutefois été beaucoup plus plaisant s’il n’avait pas fait noir et qu’il ne s’était pas mis à pleuvoir. Enfin, une heure plus tard, le tout fonctionnait à nouveau.


Le lendemain matin, nous avons levé l’ancre à 6 heures am et après 8 heures de voile glorieuse, nous sommes arrivés à Roseau, petite ville située au sud de l’île de Dominique au début de l’après-midi. Un boat boy nous attendait et nous a attaché à un mooring. Comme nous voulions partir de bonne heure le lendemain matin et que nous n’avions pas l’intention d’aller à terre, nous avons décidé de ne pas nous rapporter aux douanes et immigrations. Cette pratique est tolérée dans les îles à condition de ne pas quitter le bateau et de hisser le drapeau de quarantaine.


Nous sommes partis au levé du jour, comme prévu, le lendemain matin, cette fois-ci en direction des îles Les Saintes qui appartiennent à la Guadeloupe et qui sont situées à une douzaine de milles au sud de celle-ci. La traversée ressemblait beaucoup à celle du jour précédant jusqu’au moment où nous avons aperçu une immense masse de nuages noirs qui se dirigeait droit sur nous. Les vents sont passés de 14 à 24 nœuds et un déluge s’est abattu sur nous. Le système passé, la pluie a cessé mais les vents sont demeurés forts jusqu'à notre arrivée aux Saintes où nous étions bien contents de nous mettre à l’abris. Ce ne fut toutefois pas une tâche facile car la partie peu profonde de l’ancrage était pleine de bateaux et qu’il nous a fallu nous reprendre à trois reprises pour finalement trouver un endroit où l’ancre avait une bonne prise. Marielle, voulant être certaine, a mis son masque et ses palmes et est allé inspecter de son propre visu. Nous sommes ensuite allés à terre pour visiter la petite ville de Bourg des Saintes et faire des commissions.


Les rapports météo annonçaient des vents plus élevés pour le lendemain mais comme la distance à couvrir pour nous rendre à Pointe-à-Pitre n’était que de 20 milles, nous avons décidé de partir tôt avant que les vents se lèvent. On est sorti avant que les vents se lèvent, pour être plus précis, une demi heure avant. Après qu’ils se soient levés ils ne se sont pas arrêtés à 16 ou 17 nœuds comme prévus mais sont plutôt montés jusqu'à 22 nœuds. Nous avons fait un tour de laveuse de 4 heures. Ça doit être ça le purgatoire… Arrivés à Pointe-à-Pitre nous nous sommes dirigés vers la marina Bas-du-Fort où nous avons pris un quai pour 5 jours. Après presque un mois à l’ancre, nous y apprécierons sûrement le confort.


ENGLISH
POINTE A PITRE, Guadeloupe, Sunday, January 8th, 2008

We had a very quiet Christmas time. It is very hard to get in the mood when the daily temperature hovers around 30 degrees C. Even with the Christmas music and decorations in the stores, we were missing the snow which is the catalyst to trigger our childhood souvenirs. However, we savored a good turkey dinner on Lorrie and Stephen’s boat, a Niagara 35 called Droukit Cronie. On New Year day it was our turn to invite for dinner and I was very disappointed when Marielle told me that she couldn’t find the necessary meat to cook the traditional meat pies.


The week following Christmas I decided to get better acquainted with the electrical system of our boat, a decision that was mostly motivated by the sudden failure of all the interior lights on the port side. It wasn’t an easy task because I had no electrical diagram and the manufacturer did its best to make the wiring harness totally inaccessible. I spent the whole morning inspecting the wires with a mirror and a flashlight in order to draw a diagram and perform the usual current checks which finally brought me to a wire well hidden in the front section of the boat. Probably damaged by vibration, it had corroded and split. Total time spent to find the cause of the problem, 5.0 hours and total time required to fix it, 5 minutes. When finished, I had a shower and celebrated my victory with a cold beer. Simple life, small problems, great satisfactions…


The weather gurus promising favorable conditions for the next 4 days we left for Fort de France on Wednesday January 2nd. Having a short distance of just 21 nautical miles to cover, we arrived at Anse Mitan early afternoon and had time to visit the little town which is very nice indeed. Back to the boat, I discovered that the windlass wouldn’t work. Another electrical problem but this time it would be easy to fix because I did the installation myself and all the connections are accessible. Since I had the same problem last spring, I knew what to look for. However it would have been a lot easier if it had not been dark and didn’t start to rain. Finally, an hour later, everything was back to normal.


We weighed anchor at 6 am the following morning and arrived in Roseau, a small town at the south end of Dominica after 8 hours of glorious sailing. A boat boy was waiting to help us tie to a mooring. Since we had no need to go ashore and wanted to leave early the next morning, we decided not to check with Customs and Immigration. This is an acceptable practice in the islands providing that we raise our quarantine flag and everybody stays onboard.


The following morning, we left at daybreak, as planned, and headed for Les Saintes, a small group of 3 islands belonging to Guadeloupe and situated some 12 miles south of it. The crossing conditions were very similar to the preceding day until we noticed huge dark clouds coming right at us. The winds increased to 24 knots from 14 and a huge amount of water poured on us. The squall passed by and the rain stopped but the winds remained strong all the way to Les Saintes where we were happy to drop the anchor in a sheltered area. It wasn’t easy though because the area was crowded and we had to relocate 3 times before we found a spot with good holding. Marielle, who wanted to be absolutely sure, donned her diving mask and palms and went to check for herself that the anchor was well set. We then went ashore to visit the small town of Bourg des Saintes and do some errants .


The weather forecast called for stronger winds on the following day but since we had only 20 miles to go to Pointe-à-Pitre we decided to take a chance and leave early before the winds build up. So we left before the winds got stronger, to be more precise, about half an hour before and they went up to 22 knots where they remained. We enjoyed a 4-hour washing machine ride. Once in Pointe-à-Pitre we went straight to the marina, Bas-du-Fort, where we booked a slip for 5 days. We will certainly appreciate the comfort after one month on the hook.