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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

jeudi 24 septembre 2009


STANIEL CAY à NASSAU, BAHAMAS, 26 au 31 mars, 2008
(English follows french.)


Comme il arrive fréquemment lorsqu’on voyage en bateau, nous avons changé nos plans.
Mercredi le 26, Marielle m’informe que nous avions besoin de nous approvisionner en épicerie. Comme les petites épiceries de Staniel Cay ont très peu à offrir, nous avons décidé de nous rendre à Norman Cay le 27, d’y passer la nuit et de continuer vers Nassau dès le lendemain.
La traversée de 40 miles nautiques de Staniel à Norman a été des plus plaisantes à la voile seulement et nous avons maintenu une vitesse moyenne de 6.5 nds, incluant les manœuvres de départ et d’arrivée. Nous avions passé quelques jours à Norman Cay l’an passé, donc nous en connaissions l’approche et nous savions où jeter l’ancre. Notre ancrage étais bien protégé, nous avons admiré un super beau coucher de soleil en prenant un bon verre de vin.
Nous avons levé l’ancre et nous sommes partis en direction de Nassau à 8 heures le lendemain matin. Nous avions le même distance à parcourir que la veille et les conditions de navigation étaient les mêmes. Une autre journée de voile glorieuse. L’approche du côté est du port de Nassau demande toutefois plus d’attention. La carte de notre traceur de carte, pour une raison que je ne comprends pas, n’est pas détaillée et nous avons du utiliser notre carte de papier car il y a beaucoup de hauts fonds et de têtes de corail.
Il faut aussi demander l’autorisation avant d’entrer dans le port et la communication était difficile parce que nous étions hors de portée VHF. C’est un peu ridicule d’attendre d’être dans le port pour pouvoir demander l’autorisation d’y entrer. Ma radio, une ICOM 502, a fait ses preuves et n’est sûrement pas à blâmer. Arrivés à la hauteur de la marina Yacht Haven, nous avons communiqué ave ceux pour obtenir une place à quai pour quelques jours mais, à notre grande déception, on nous a répondu qu’il n’y avait rien de disponible. Nous avons donc continué vers l’ancrage situé du côté ouest du pont.
En arrivant, nous constatons qu’il y a beaucoup de place de disponible et nous trouvons facilement un endroit qui nous convient. Pas trop loin, pas trop proche et pas trop creux.... Je note, toutefois que 3 des 4 bateaux près de nous ont jeté une deuxième ancre, style Bahamien. Je ne pensais pas que c’était nécessaire mais je n’avais pas réellement le choix. Je suis donc allé porter une deuxième ancre à l’arrière du bateau. Les trois bateaux ont quitté le lendemain matin et nous étions maintenant les seuls avec deux ancres. Un insécure, vont penser les nouveaux arrivants.
En fin d’après-midi, nous décidons d’aller prendre une marche et de nous rendre à la marina, pour voir. Le dock master nous dit qu’il peut nous donner un quai à partir de lundi et nous invite à retourner le dimanche matin car il aura probablement de la place. Il y a plusieurs places libres et nous ne comprenons pas. Nous retournons le dimanche matin, il y a encore beaucoup de places de libres et il nous en donne une immédiatement. Un jour, nous comprendrons peut-être leur système.
Nous avions remarqué le bateau PUFFER qui arbore un drapeau canadien près de nous et nous savions qu’ils étaient du Québec car nous les avions déjà entendu au Réseau du Capitaine. Nous sommes donc arrêtés les saluer en passant et nous avons invité Pascale et Jean-Marc à un 5 à 7. J’ai vite découvert que Jean-Marc a, comme moi, une ceinture noire en placotage et que nous nous entendions très bien. Le 5 à 7 s’est étiré longuement et a été des plus plaisants.
Nous avons pris notre quai à la marina dimanche matin et nous y sommes restés pendant 4 jours. 350 $ plus tard (marina seulement), nous sommes retournés à l’ancrage avec le frigidaire et les réservoirs pleins, les batteries chargées et le bateau propre comme un sou neuf. Jean-Marc est aussi venu m’aider à remplacer le bouchon du réservoir sceptique qui était soudé parce que je ne l’avais pas dévissé depuis deux ans et que je n’ai pas pensé à le lubrifier. Je devrais m’en souvenir l’an prochain car ça m’a coûté 91 $ pour le remplacer. En passant, quand Jean-Marc vient nous aider, il fait tout le travail lui-même et vous n’avez qu’à lui transporter les outils. Alors, si vous voyez Puffer près de vous, dépêchez vous de l’inviter à bord.
Nous attendons maintenant une fenêtre météo qui nous permettra de nous rendre en Floride en 4 jours avec un arrêt à Chubb Cay et un deuxième à Bimini… si nous ne changeons pas de plan.


ENGLISH.
STANIEL CAY, EXUMAS to NASSAU, BAHAMAS, March 26th to 31th, 2008


As it often happens when we travel by boat, we changed our plans. On Wednesday, the 26 th , Marielle informed me that our food provisions were low and we had to do something about it. Staniel Cay food stores having little to offer, we decided to go to Norman Cay on the 27 th , spend just one night and continue on to Nassau on the following day.
The 40 mile crossing to Norman Cay was most pleasant because we sailed all the way and maintained a speed average of 6.5 kts, including departure and approach manoeuvers. We had spent a couple of days at Norman last year, so we were familiar with the area and we knew where to drop the anchor. The anchorage was well protected and we admired a nice sunset while sipping a good wine.
We weighed anchor at 8 o’clock the following morning and headed for Nassau. We had the same distance to cover as the previous day and the sailing conditions were the same. Another glorious sailing day. The Nassau harbor approach was more demanding, though. Our chart plotter, for a reason that I don’t understand, doesn’t provide details for the harbor and because of the many shoals and coral heads, we had to refer to our paper charts.
Nassau harbor security requires that we clear in before proceeding inside the area. Difficult to comply with if one cannot talk to them because he is out of VHF reach. It is a little bit stupid to have to wait until you are in the harbor to seek permission to enter. Our ICOM 502 VHF has proven itself many times and cannot be blamed. Once we got in front of the Nassau Yacht Haven marina, we contacted them to rent a slip for a couple of nights. To our great disappointment we were told that they had no available slip and we had to continue on to the anchorage on the west side of the bridge.
As we approached the anchorage, we noticed that there were lots of space available and we could easily find the right spot. Not too far, not too close and not too deep... I , however, noticed that 3 of the 4 boats around us had set 2 anchors, Bahamian style. I didn’t think that it was necessary but I had no choice and dropped a second one behind the boat. The 3 of them left the following morning and we ended up being the only boat with 2 anchors. An insecure sailor, will think the newcomers.
We decided to have a late afternoon walk and go to the marina to investigate the situation with them. The dock master told us we could have a slip starting Monday and suggested we return on Sunday saying he could probably accommodate us then. We did not understand because there were many empty spaces. We returned on Sunday and were immediately assigned one of the many available slips. Someday, perhaps, we will understand their system.
I knew that PUFFER, a Canadian boat near us, was from Quebec because I heard him on the Reseau du Capitaine. We dropped by and invited Pascale and Jean-Marc for the happy hour on our boat. I quickly realized that Jean-Marc, like me, had a black belt in social talking and we went along very well. The happy hour was most pleasant and lasted a very long time.
We moved to the marina on Sunday and stayed for 4 days. $350 (marina only) later we returned to the anchorage with a well-stocked fridge, the tanks topped off, the batteries fully charged and a shiny boat. Jean-Marc also helped me replace the holding tank cap which was sealed because I didn’t unscrew for two years and never thought about lubricating it. The $91 expense for a new one should help me remember to do it next year. By the way, when Jean-Marc gives you a hand he actually does the work and all you have to do is to provide the tools. So, if you ever see the boat PUFFER near you, quickly invite him onboard.
We are now waiting for a weather window that will allow us to get to Florida in 4 days with one stop at Chubb Cay and another one at Bimini… That’s if we don’t change our plans.