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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

mardi 22 septembre 2009


March 18, 2007 Voyage en République dominicaine.


Nous sommes partis de Luperon jeudi le 8 mars en voiture de location avec André, Josée et Audrée, des gens du Québec qui sont ancrés près de notre bateau à Luperon. Et voilà l’aventure commence. Après un excellent lunch dans un restaurant typique de la République (il a fallu trois dictionnaires et quatre têtes pour commander nos repas), nous nous rendons dans les plus hautes montagnes de la République, plus précisément à Constanza. Nous montons, montons et montons encore sur une route très sinueuse avec des falaises impressionnantes et une circulation souvent menaçante. Mais le spectacle en vaut le déplacement. Les vues panoramiques, la verdure, les montagnes et les hauteurs sont incroyables. Les versants de montagne sont cultivés et la plus grande partie des fruits et légumes de la République proviennent de cette région.
Il est très difficile par contre de voir les conditions dans lesquelles les gens vivent. La pauvreté est extrême. Les gens vivent dans de petites cabanes, pas plus grandes que 15 X 15 pieds, avec des toits en tôle et des murs en planches de bois. Ces maisons n’ont pas de plancher et les enfants s’y promènent avec les chiens et les poules.
La plupart des travailleurs viennent de Haïti et leurs conditions de travail ne sont pas très humaines. Les champs sont encore labourés avec des bœufs, comme à l’ancienne.
Le lendemain, nous nous rendons encore plus haut pour voir la chute, Aqua Blanca, au sommet des montagnes. Heureusement, nous avons une quatre roues motrices car la route est très accidentée. Il faut environ 2 heures pour faire quelques kilomètres. La chute est belle, mais n’en vaut pas nécessairement le déplacement.
Samedi le 10 mars.
Nous nous rendons à Santo Domingo, la capitale de la République. Nous avons une réservation au centre-ville dans une veille auberge qui appartient à une américaine. Mais il faut s’y rendre. Il fait très chaud, les panneaux routiers pratiquement inexistants et la ville n’est pas du tout rassurante. Il faut rouler les portes barrées. Nous essayons de nous rendre sans aide, mais nous aboutissons dans un ghetto. Nous trouvons finalement un « moto concho », un guide à moto, pour nous guider. Ouf!
Santo Domingo est une ville très pauvre et très sale. Il y a d’immenses bidonvilles semblables à ceux que l’on voit dans les reportages en Inde. Les gens vivent dans des conditions lamentables. Dans des abris de tôle, dans des chaleurs extrêmes et sans eau courante. Les enfants mendient partout dans les rues et essayent de vous vendre n’importe quoi. Gilles a fait cirer ses souliers plusieurs fois cette journée là. La plupart ne vont pas à l’école et ne sont probablement pas répertoriés.
L’attrait de Santo Domingo est l’architecture dans la zone coloniale qui a été bâtie au début du 16 ième siècle. Il y a des cathédrales, des maisons et des musés qui sont encore en très bon état. Ces constructions ont été bâties par des esclaves et on ne peut qu’imaginer dans quelles conditions.
Nous sommes tous soulagés de quitter Santo Domingo, mais quand même heureux d’y être allés.
Dimanche le 11 mars
Le paysage s’améliore beaucoup. Nous visitons la grotte, la Cuava de las Maravillas. Quelle surprise! Nous sommes étonnés par la grandeur et la beauté de la grotte. Je n’avais pas vu quelque chose de semblable. Avec des stal lactiques et des stal acmites, des pictogrammes vieux de 800 ans et beaucoup de chauve-souris. Environ 30% de la grotte a été aménagée avec des trottoirs illuminés. Un guide qui parle très bien l’anglais nous fournit beaucoup d’information intéressante.
Nous arrêtons dans le village de La Romana qui a été construit par un Italien. Encore une fois une visite très intéressante. Le village est une réplique d’un village italien avec un amphithéâtre qui peut asseoir 5000 personnes. Tout a été construit à la main.
Dans l’après-midi, nous montons encore une fois dans les montagnes pour nous rendre à Mitches au nord du pays. Nous avons réservé dans une auberge bâtie en montagne, avec vue sur l’océan et qui est opérée par des Suisses. Il est surprenant de trouver une telle construction dans une région encore une fois très pauvre. Nous passons un après-midi à la plage. Nous restons deux soirs avant de prendre le chemin du retour vers Luperon.
Nous revenons au bateau en fin de journée mercredi le 14 mars et heureux de retrouver le bateau.
Jeudi, j’accompagne des amis pour une visite de Puerto Plata, où nous prenons le téléphérique pour nous rendre au sommet de la montagne qui offre une vue spectaculaire. Dans l’après-midi, nous nous arrêtons dans une épicerie moderne pour faire un ravitaillement majeur.


ENGISH


A ONE-WEEK VACATION INTO THE DOMINICAN REPUBLIC
Thursday, March 8th, we leave Luperon with André, Josée and Audrée, friends from Quebec who are anchored near Lady M. We rented a four-wheel drive vehicle for a week and we began our adventure. We first stop for lunch in a typical Dominican restaurant. It takes 3 dictionaries and 4 heads to order our meals, but we eat an excellent meal of local food. We are heading to Constanza in the mountains. We are thankful for the four-wheel drive as we climbed, climbed and climbed on a narrow and busy road. The view is spectacular. These mountains are the garden of the Dominican Republic.
It is, however, difficult to see the living conditions of these people. Poverty is extreme. They live in small wooden shacks with tin roofs, dirt floor and are no larger than 15 X 15 feet. The children and chickens run everywhere.
Most of the workers come from Haïti and their working conditions are inhuman. The fields are still plowed with ox and hard labor.
The next day we drive even higher in the mountains to see, Aqua Blanca, the falls at almost the highest peaks in the mountains. Again the view is unbelievable, but it takes almost two hours to drive a few kilometers. The road is even narrower and more challenging. The falls are very nice, but not necessarily worth all the driving.
Saturday, March 10 th .
Santo Domingo, the nation capital. We have a reservation downtown in a small hotel operated by an American lady. But we have to get there. It’s extremely hot, the road signs almost inexistent and the city is not reassuring. We drive with the doors locked. After getting lost and ending up in a ghetto, we find a ‘moto concho’, a motorcycle guide, who leads us to the hotel. Ouf!
Santo Domingo is very poor and dirty. Ghettos are similar to the ones you see on television from India. The living conditions are unthinkable. Tin shacks, extreme heat and without running water. Children are begging and trying to sell you anything they can. Gilles had his shoes shinned about 5 times that day. Most of the children do not even go to school and are not registered.
The architecture in the Colonial Zone is amazing. Cathedrals, large houses and museums that have been built 500 years ago and are still in very good conditions. They have been built by slaves and in conditions that you can only imagine.
We are relieved to leave Santo Domingo, but nevertheless happy to have seen this old city.
Sunday, March 11th
The country view is much nicer. We visit the Cuava de las Maravillas. What a surprise! The cave is beautiful and very large. We had not expected something so grand. With the stal lactics and stalacmites, the 800 years old pictograms and of course, the bats. Approximately 30% of the caves are opened to the visitors with a motion-activated light system and a safe pathway. Our guide, who speaks perfect English, provides us with a interesting information.
Next stop La Romana, a replica of an Italian village, with beautiful houses, restaurants, a museum and a theater that can sit 5,000 people. Everything has been hand-built. Again, a very pleasant visit.
In the afternoon, we climbed the mountains again to Mitches in the northern side of the country. We have a reservation at an inn in the mountains, with a view on the ocean. We are surprised to find such facilities in such a remote area. The next day, we spend the afternoon at the beach. We stay two nights and start our voyage back to Luperon.
We get back to the boat at the end of the afternoon on March 14 th and happy to find our home in good conditions.
On Thursday, Marielle makes a day trip to Puerto Plata with friends. A ride in the “telepheric” with a spectacular view of the bay and the country. In the afternoon, a needed stop at a modern grocery store for major provisioning.