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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

mercredi 23 septembre 2009


MARIN, Martinique, lundi le 3 décembre, 2007
(English text missing???)

Lundi le 26, nous avons décidé de nous dégourdir les jambes et nous sommes allés visiter le parc de Pigeon Island situé à quelques milles de la marina. Pigeon Island est le site d’un ancien fort occupé par la marine britannique au 18ieme et 19ieme siècles. Le parc est très bien entretenu avec beaucoup de verdure et de fleurs et nous pouvons y voir les fondations en pierre des vieux bâtiments et même quelques uns qui ont été restaurés suivant les plans originaux. La montée longue et ardue jusqu’au point d’observation qui permettait aux soldats de voir jusqu’en Martinique a très bien comblé notre besoin d’exercice cardio pour la journée. De retour au pied de la montagne, nous sommes arrêtés au petit restaurant Jambe de bois pour y étancher notre soif et vite remplacer les calories perdues avant de retourner au bateau.


Le lendemain, nous nous sommes payés un tour organisé de l’île. Les chauffeurs sont très bien informés et font un bon travail. C’est un peu comme aller faire un tour avec un cousin qui est bien content de nous faire découvrir son coin de pays. Nous avons, entre autres, visité un jardin botanique et le volcan de Soufrière. Le taxi stationne près du cratère et le guide nous amené encore plus près où nous avons pu voir l’eau des petits étangs en ébullition et profiter des vapeurs de souffre pour nous dégager les sinus. Encore une fois, le guide nous a donne une foule d’information sur les volcans en général et l’histoire de ce volcan en particulier. C’était une première pour nous de marcher sur un cratère de volcan et ce fut bien intéressant.


La météo étant favorable, nous avons décidé de traverser è la Martinique le lendemain matin. La distance n’est que de 21 mn entre les deux îles et nous avons couvert la distance totale de 26mn d’ancrage à ancrage en un peu plus de 5 hres et sans histoire sinon le fait que nous avons vidange le réservoir sceptique a mis chemin et que le macérateur a rendu l’âme à la fin de son effort. Ça ne demandait aucune intervention immédiate mais comme tout problème relié aux toilettes, ça augmente le niveau de stress du capitaine tant et aussi longtemps que ce n’est pas réparé.


Nous avons jeté l’ancre en fin d’après-midi dans la baie de Marin que nous partageons avec au moins 150 autres bateaux sans compter la marina qui est pleine à craquer et qui peut en hébergé 600 et la cour du carénage où nous estimons qu’il y a environ 150 bateaux entreposés.


Jeudi matin, mes deux priorités étaient de visiter le bureau des douanes afin de compléter le formalités d’entrée au pays et de vérifier si je pouvais facilement trouver un macérateur neuf au cas où je devrais remplacer le vieux. Le bureau des douanes est sur place à la marina et vous devinez qu’avec une telle population de bateaux, nous trouvons aussi facilement toutes les pièces et accessoires imaginables incluant les macérateurs. Les prix sont élevés mais quand tu as un réservoir sceptique qui se remplit et que tu ne sais pas comment tu vas le vider, le prix n’est pas tellement important.


Jeudi après-midi nous avions décidé d’aller fureter en ville et nous étions dans un magasin du carénage quand soudain nous avons entendu un bruit sourd et senti une vibration. Quand le contenu des tablettes a commencé à se répandre sur le plancher, nous avons pensé qu’il était plus sage de sortir et de nous diriger vers un endroit dégagé. À l’extérieur, les bateaux branlaient comme des breloques sur leurs supports et les gens couraient dans toutes les directions. Le tremblement de terre qui a duré une minute, ce qui est très long quand tu as peur de mourir, a atteint une intensité record de 7.2 à l’échelle Richter. Tout le monde s’est retrouvé dans la rue et nous avons observé beaucoup d’enfants et même que des adultes qui pleuraient. Nous avons appris par la suite que le tremblement avait été ressenti de St Martin à Trinidad et que le plus fort de l’intensité avait été ici. On va s’en souvenir longtemps…


Vendredi soir, nous avions invité Michel de Graffiti pour un 5 à 7 qui a duré jusqu'à 9 heures. C’est ce qui arrive quand la compagnie est bonne et plaisante. Michel, qui est originaire de Québec, vit depuis 10 ans dans les Antilles sur un voilier en fibre de verre de 58 pieds qu’il a bâti lui-même dans les années 80. Un ingénieur de formation qui a coursé à Valleyfield et Beauharnois avec des bateaux moteurs qu’il avait aussi bâtis lui-même, Michel est une source d’information intarissable qui ne demande qu’à être exploitée. Ça va prendre plusieurs 5 à 7 pour en venir a bout…


Hier soir, samedi, nous sommes allés souper avec Lorry et Stephen Clark qui viennent de Sarnia en Ontario et qui vivent dans les Antilles depuis 5 ans sur un Niagara 35. Ce fut une autre belle soirée en bonne compagnie, sans compter que la nourriture et le vin étaient excellents.
Nous pensons demeurer ici encore quelques jours et nous irons ensuite à Fort de France qui est la capitale de la Martinique.
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